L’industrie minière est le secteur économique qui regroupe les activités de prospection et d’exploitation de mines.
Elle concerne l’extraction des minéraux, de terres rares et des métaux dont le cuivre, le fer ou l’or. Son activité est cadrée dans la plupart des pays par un Code minier.
Elle est une source importante de revenus (directe et indirecte), mais également de pollution de l’eau, de l’air, des sols et des écosystèmes par les métaux1. Elle exploite des ressources fossiles ou non-renouvelables aux échelles humaines de temps, en nécessitant d’importantes quantité d’énergie et parfois d’eau. Elle laisse des séquelles minières, que la législation demande dans un nombre croissant de pays de réduire, traiter et compenser au fur et à mesure de l’exploitation ou dans le cadre de « l’après-mine »
Cette industrie, dans un contexte de mondialisation et alors que certains secteurs sont déjà confrontés à une ressource qui se raréfie doit répondre à des demandes multiples et parfois contradictoires2 ; une demande de profit à court terme, de la part des actionnaires et des marchés une demande croissante de matière de la part notamment des industriels, du secteur de l’énergie (charbon..) et du BTP notamment, une demande de respect des principes de soutenabilité du développement et des équilibres géostratégiques.
Après avoir épuisé les gisements les plus facilement accessibles3, et alors que la pression de la demande croit sur certains métaux ou terres rares, l’industrie minière doit souvent consommer plus d’énergie et parfois prendre plus de risques, tout en produisant souvent plus de déchets, et des déchets parfois plus « sales » pour extraire les ressources minérales du sol. Ou il faut aller les chercher plus loin, plus haut (en montagne dans les Andes par exemple) ou plus profondément sous la mer ou dans le sous-sol.
L’industrie minière est donc confrontée à de nouveaux enjeux de rentabilité et de soutenabilité, qui dépassent le seul champ de l’environnement et de la mitigation.
La demande sociale porte2 notamment sur l’esthétique et l’écologie du paysage, une réduction de la pollution et de ses effets, une bonne gestion des friches et des séquelles minières, de moindres impacts sur la santé publique et environnementale (santé des ouvriers, des riverains, etc.) et sur la santé des écosystèmes, le respect des droits des peuples autochtones2 et des profits mieux partagés avec les pays et communautés où se pratiquent les activités minières. Certains acteurs souhaitent un contrôle externe2 et indépendant, une meilleure gestion des droits sur les ressources minières qui sont de caractère non-renouvelable, et une justice environnementale
Cette industrie, dans un contexte de mondialisation et alors que certains secteurs sont déjà confrontés à une ressource qui se raréfie doit répondre à des demandes multiples et parfois contradictoires2 ; une demande de profit à court terme, de la part des actionnaires et des marchés une demande croissante de matière de la part notamment des industriels, du secteur de l’énergie (charbon..) et du BTP notamment, une demande de respect des principes de soutenabilité du développement et des équilibres géostratégiques.
Après avoir épuisé les gisements les plus facilement accessibles3, et alors que la pression de la demande croit sur certains métaux ou terres rares, l’industrie minière doit souvent consommer plus d’énergie et parfois prendre plus de risques, tout en produisant souvent plus de déchets, et des déchets parfois plus « sales » pour extraire les ressources minérales du sol. Ou il faut aller les chercher plus loin, plus haut (en montagne dans les Andes par exemple) ou plus profondément sous la mer ou dans le sous-sol.
L’industrie minière est donc confrontée à de nouveaux enjeux de rentabilité et de soutenabilité, qui dépassent le seul champ de l’environnement et de la mitigation.
La demande sociale porte2 notamment sur l’esthétique et l’écologie du paysage, une réduction de la pollution et de ses effets, une bonne gestion des friches et des séquelles minières, de moindres impacts sur la santé publique et environnementale (santé des ouvriers, des riverains, etc.) et sur la santé des écosystèmes, le respect des droits des peuples autochtones2 et des profits mieux partagés avec les pays et communautés où se pratiquent les activités minières. Certains acteurs souhaitent un contrôle externe2 et indépendant, une meilleure gestion des droits sur les ressources minières qui sont de caractère non-renouvelable, et une justice environnementale