En août 2022, le centre de développement social (ISODEC) avait tenu une première conférence axée sur la gestion des ressources naturelles extractives et la lutte contre les inégalités et l’extrémisme violent au Ghana. Cette conférence avait rassemblé des spécialistes de l’Afrique de l’Ouest afin de discuter de ce sujet. Il avait été convenu que la prochaine réunion se déroulera dans un pays francophone au Burkina Faso, et l’ONG ORCADE a été sélectionnée. Le 21 Mars 2024, l’ONG ORCADE a tenu la suite de la conférence afin de souligner la problématique de l’exploitation des ressources minérales, la pauvreté des populations des pays qui disposent de ressources minérales et les disparités sociales. Une trentaine de personnes ont été invitées (les acteurs de la société civile, des médias, des universitaires, etc.).
Le Directeur Exécutif de l’ONG ORCADE, Moses KAMBOU, a exprimé sa gratitude envers le Ministre de l’énergie, des mines et des carrières lors de la cérémonie, qui a exprimé sa volonté de recevoir toute contribution qui pourrait apporter une nouvelle perspective sur le secteur minier au Burkina Faso. L’objectif de cette réunion est d’échanger sur les défis et de continuer à la réflexion sur l’importance pour nos États de mettre en place des politiques globales et une vision à long terme dans le domaine de l’extraction. Le Directeur exécutif de ISODEC, Mr Samson Salifu Dansé, a exprimé sa gratitude pour le
partenariat entre ORCADE et ISODEC. Selon Yacouba Zabré Gouba, ministre de l’énergie, des mines et des carrières, qui a présidé cette réunion, le sujet revêt une importance capitale car la gestion efficace des revenus provenant de l’exploitation des ressources minières et leur répartition juste pour répondre aux besoins des citoyens a longtemps suscité des préoccupations chez les populations envers le gouvernement. La dynamique de la société civile burkinabé a conduit à l’adoption de nouvelles lois dans le domaine minier. L’objectif est d’augmenter les revenus de l’État et de combattre les disparités et les frustrations afin de favoriser une cohésion sociale et une solidarité nationale adéquates. Cela devrait être très utile pour faire face aux défis de l’extrémisme violent. Plusieurs communications ont fait l’objet des discussions, notamment l’exploitation des ressources naturelles, les disparités et l’extrémisme violet au Sahel et en Afrique : l’étude de cas au Burkina Faso, la gouvernance, la participation et le développement, ainsi que l’extrémisme violent et ses répercussions sur le développement. Des contributions et des recommandations ont été apportées par les participants afin d’améliorer les différents thèmes de communication présentées.